Pauly des ponts
Il y a quelque temps, correspondant de presse, je fus interpellé par un fait divers particulièrement barbare. L’assassinat et la torture, par deux jeunes adultes, d’un commerçant-fêtard. Les hasards de mon parcours professionnel et quelques années de vécu en tant que cadre de la pénitentiaire belge m’ont fait croiser, de l’autre côté des barreaux, certains acteurs de cette tragédie familiale et sociale.
Pauly des ponts puise sa trame dans la dure réalité du monde carcéral impitoyablement liée à celle des erreurs de vie d’individus marginalisés.
Ces faits divers; trop vite réalisés, très vite écrits et aussi rapidement oubliés par une société consommatrice d’informations quotidiennes; n’en plongent pas moins leurs auteurs hors du temps, parfois pour longtemps.
Cette fiction suit le travail de Max Grassi, journaliste régional, impliqué malgré lui dans une série de meurtres liée aux tentatives de réinsertions d’un détenu en fin de peine.
Au travers de la vie romanesque de mes personnages, j’ai voulu imaginer des développements inattendus qui mettent en évidence la jalousie, la rancune et la folie de reclus trop longtemps isolés. J'y rappelle aussi, pour ceux qui semblent l’ignorer, comment l’extérieur sociétal peut parfois être aussi dur que l’intérieur carcéral.
Illustration de couverture : Le pont Saint Nicolas à Chiny, C. Barthélémy, Eau forte, 1932.
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à découvrir prochainement.